Chlorure de vinyle monomère (CVM) : une controverse paradoxale
Très présent dans les médias depuis janvier 2025, le thème de la pollution au CVM mobilise les gestionnaires de réseaux d’eau potable depuis plus de 10 ans, sans que la pollution ait pu être systématiquement éliminée.

Prélèvement d’eau pour analyse CVM
A priori, rien ou pas grand-chose ne prédestinait Gaspard Lemaire à devenir un expert de la pollution au chlorure de vinyle monomère (CVM). A l’été 2024 ce doctorant en sciences politiques prépare une thèse sur la crise climatique à l’université d’Angers, quand, il tombe, raconte-t-il, sur un article du Monde décrivant un village du Loiret approvisionné en eau potable polluée au CVM. Il se passionne alors pour le sujet et rassemble assez de données, notamment auprès des Agences Régionales de Santé (ARS), pour finaliser un « document de travail », une synthèse très documentée de 26 pages, à charge contre l’Etat, qu’il diffuse à des médias ciblés, dont le Monde, en janvier 2025. Les médias nationaux et régionaux se sont vite emparés du sujet et ont relayé ce que le chercheur estime être un « scandale sanitaire », du fait que la pollution n’a toujours pas été solutionnée et que les usagers concernés n’ont pas systématiquement été informés… Tout en saluant paradoxalement le fait que la France est le pays d’Europe, et peut-être au monde, le plus avancé sur la recherche des canalisations à risque de CVM.
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