Analyse de la fraction minérale des biofilms par spectrométrie d’absorption infrarouge
Résumé
Méthode déjà ancienne, la spectrométrie d’absorption infrarouge a connu un regain d’intérêt avec l’apparition des spectromètres à transformée de Fourier. Mais l’usage de cette technologie s’est souvent limité à l’étude des substances organiques. Cependant, la recherche de produits inorganiques peut se faire de manière très efficace, sur de faibles quantités par micro-prélèvement, à condition d’avoir des produits soigneusement broyés. Les pastilles de diamètre 5 mm analysent en routine de 10 à 100 mg de produit. En deçà, on travaille en 3 mm (ou moins).
L’utilisation d’un support en bromure de césium et d’un spectromètre allant dans l’infrarouge lointain jusqu’à 200 cm−1 permet d’identifier la plupart des produits inorganiques, que ceux-ci soient amorphes, mal ou bien cristallisés.
Cette technique est également applicable aux biofilms. On peut alors montrer que beaucoup de biofilms formés en eaux naturelles ou industrielles contiennent une forte proportion de substances inorganiques (carbonates, silicates, oxydes en général).
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