Il était sept fois les doctoriales en sciences sociales de l’eau

Pascale Meeschaert

La 7^ème édition des Doctoriales en Sciences Sociales de l’Eau (DSSE) qui s’est tenue à Bordeaux du 4 au 6 décembre 2024 a démontré, une fois de plus, que l’événement joue un rôle clé dans le parcours des doctorants. François Destandau, fondateur des DSSE, Docteur, HDR en Sciences économiques à l’UMR SAGE de Strasbourg et Bénédicte Rulleau, chargée de recherche en économie à UR ETTIS de Bordeaux et membre du comité d’organisation, reviennent sur l’enrichissement mutuel qui caractérise la manifestation depuis sa création.

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Il était sept fois les doctoriales en sciences sociales de l’eau

Revue TSM : En 2024, 51 doctorants et 23 chercheurs seniors ont profité des 7^ème Doctoriales en sciences sociales de l’eau pour dialoguer et réfléchir à ce que l’on attend des travaux menés sur la question « Eaux et sociétés ». N’est-ce pas exceptionnel pour l’événement ?

François Destandau : Globalement, on n’a jamais eu autant de participants. Une centaine de personnes, dont 51 doctorants et 23 membres du comité scientifique, se sont déplacés, ce qui marque un record quantitatif même si l’objectif est avant tout qualitatif.

Depuis leur création, les DSSE ont pour vocation de structurer une communauté de chercheurs en sciences humaines et sociales autour de doctorants qui abordent l’objet Eau, sous toutes ses formes et dans une discipline des sciences sociales, quel que soit le niveau d’avancement de leur thèse. L’idée est qu’ils présentent leurs travaux et les confrontent à ceux de chercheurs expérimentés.

Cet indicateur est donc un bon signal qui traduit que la dynamique ne cesse de grandir et que cet espace de discussion est très important tant pour les jeunes chercheurs que pour les chercheurs seniors : ceux qui sont déjà venus veulent revenir, ceux qui ne sont pas encore venus veulent y participer.

Bénédicte Rulleau : Les DSSE se tiennent tous les 18 mois de sorte qu’un doctorant puisse y participer trois fois. Sur les 51 jeunes chercheurs, 13 étaient déjà venus, ce qui confirme que c’est un moment important dans la thèse pouvant aider à bien se lancer, à rencontrer la communauté des Sciences Humaines et Sociales (SHS), mais aussi à rompre l’isolement dans lequel se trouvent certains jeunes chercheurs dans leur laboratoire voire à trouver un second souffle pour ceux qui sont en fin de thèse.

Mots clés : Déchets, Eaux, Sociétés