VUCA, vous avez dit VUCA ?

Aujourd’hui, plusieurs signaux laissent penser que nous sommes tous plongés dans un contexte VUCA et soumis à des injonctions aux allures contradictoires.
Citons pêle-mêle :

  • L’émergence de nouveaux polluants grâce aux progrès des méthodes
    d’analyse, mais dont la présence dans les milieux naturels est souvent la
    conséquence d’activités humaines pratiquées depuis des décennies (PFAS
    pour l’eau potable par exemple),
  • L’évolution de la réglementation (nouvelles Directives Eaux Résiduaires Urbaines,
    Eau Potable et Efficacité Énergétique, loi Anti-Gaspillage et Économie Circulaire…),
  • L’accroissement des attentes et des exigences des usagers et des
    consommateurs,
  • Le changement climatique, qui se fait sentir tant par des crues et inondations
    plus amples que par des sécheresses et étiages plus sévères,
  • L’atteinte des limites planétaires, plus précoce chaque année,
  • L’incitation forte à la sobriété hydrique, énergétique ou en matière de
    consommation (gestion des déchets, lutte contre l’obsolescence programmée,
    réemploi, économie circulaire…),
  • La volonté de préserver les ressources et la biodiversité, mais aussi celle de
    réindustrialiser la France et de gagner en souveraineté alimentaire…

Comment, devant un tel maelström, prendre des décisions cohérentes, respectueuses du futur ? Comment garder la confiance des usagers et des consommateurs ? Comment, par exemple, leur faire entendre qu’un métabolite de pesticide peut être pertinent un jour et non pertinent le lendemain ?

En misant sur une harmonisation des normes aux niveaux européen et mondial,

En déployant des stratégies d’adaptation à tous ces bouleversements sans renoncer à lutter contre leurs causes,

En intégrant aux projets de la souplesse, de la modularité et de la progressivité pour dépasser la réaction à chaud et profiter du temps long entre le lancement d’un plan d’action et la fin de son exécution,

Et surtout, en favorisant la R&D, l’innovation et l’expérimentation pour mieux connaître, détecter, anticiper, maîtriser, économiser et valoriser. Autant de voies à emprunter pour s’en sortir, richement illustrées par les études et partages opérationnels de TSM alors, bonne lecture !

 

Céline Durand,
Membre du Comité de lecture de la revue TSM
Responsable du service d’optimisation des activités industrielles DIREP – Eau de Paris

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