Un programme national pour une symphonie urbaine rafraîchissante
©EIVP

Revue TSM : Vous êtes professeur de génie urbain à l’Université Gustave Eiffel, directeur Scientifique du projet national Innovations et solutions pour Lutter contre la surchauffe urbaine (PN ISSU).  Quelle est la genèse du projet ?

Youssef Diab : Les acteurs du génie civil, de l’écologie urbaine et de la fabrique de la ville se sont mobilisés pour lutter contre la surchauffe urbaine. L’initiative, portée par le cluster Indura et l’IREX, fondateurs du pôle de compétitivité INFRA2050, souligne l’importance des questions techniques et de l’échelle locale dans l’adaptation au changement climatique. Une approche multi-échelle spatiale est nécessaire pour chaque ville.

L’impact des vagues de chaleur est plus marqué en ville, notamment à cause des îlots de chaleur urbains observés dans les villes du Nord de l’Europe. Les conséquences sanitaires, économiques et sociétales sont importantes. L’attractivité des grandes métropoles dépendra de leur capacité à offrir des espaces extérieurs de qualité. Les nouvelles vagues des Plans Locaux d’Urbanisme Bioclimatiques répondent en partie à ces attentes.

Dans le cadre du PN ISSU, nous nous concentrons sur l’échelle locale, en intégrant matériaux, eau et végétation pour résoudre les problèmes de surchauffe urbaine.

Revue TSM : En quoi consiste exactement le projet ISSU ?

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