ADN environnemental : tout s’accélère
Suite aux progrès technologiques et aux nouvelles demandes des industriels, les acteurs français de l’ADNe renforcent leur expertise pionnière, notamment pour surveiller la biodiversité des milieux aquatiques.

« L’ADNe va devenir une méthode comme une autre », estime Benjamin Allegrini, le président de l’entreprise de biotechnologie Spygen (24 personnes, 3 millions d’euros de CA annuel). Issue en partie des travaux précurseurs d’un laboratoire public français, le LECA (Laboratoire d’Ecologie Alpine ; CNRS – Université Grenoble Alpes – Université Savoie Mont Blanc), la technologie d’ADN environnemental (ADNe) est de plus en plus utilisée pour réaliser des inventaires de biodiversité et pour identifier ou surveiller des espèces rares ou invasives. Et si les milieux aquatiques sont jusqu’à présent son principal royaume, les utilisations pour suivre la biodiversité terrestre et celle des sols en particulier, suscitent de plus en plus d’intérêt. Pas seulement chez les ONG de conservation, mais aussi chez les industriels. « De plus en plus d’études vont être demandées par des industriels dans la foulée de la nouvelle Stratégie Nationale Biodiversité (SNB) 2030 », anticipe Marielle Garcia, ingénieure en biologie moléculaire et chargée de projet chez Argaly, une des deux pépites savoyardes, avec Spygen, de l’ADNe.
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