Réintroduire l’eau dans la ville, mais pas les moustiques !
Résumé
Avec l’expansion des transports, l’aire de répartition de nombreuses espèces animales comme végétales ne cesse de se modifier. Les moustiques ne font pas exception à la règle. L’arrivée en France métropolitaine de l’un d’entre eux (Aedes albopictus ou moustique tigre) n’est que la poursuite d’un processus commencé il y a de nombreuses décennies et qui a permis à cette espèce originaire du Sud-Est asiatique de coloniser les cinq continents.
Pour éviter la dissémination d’Aedes albopictus, espèce susceptible de transmettre diverses arboviroses, des mesures gouvernementales ont été mises en place depuis 2006. Il s’agit du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue. Les gîtes de reproduction d’Aedes albopictus sont en grande partie fabriqués par l’homme et se trouvent au sein des domiciles privés (vases, soucoupes, dans les cours, jardins, ou gouttières…). De la même façon, nombre de nos infrastructures urbaines (toit-terrasse, avaloirs d’eau pluviale…) ont des fonctionnements favorables à l’implantation du moustique. La façon la plus efficace et radicale de se protéger des nuisances de cette espèce, c’est de les supprimer physiquement ou de limiter leur création en prenant en compte les risques liés à cette espèce dans les règles de construction et d’urbanisme.
Abstract
Avec l’expansion des transports, l’aire de répartition de nombreuses espèces animales comme végétales ne cesse de se modifier. Les moustiques ne font pas exception à la règle. L’arrivée en France métropolitaine de l’un d’entre eux (Aedes albopictus ou moustique tigre) n’est que la poursuite d’un processus commencé il y a de nombreuses décennies et qui a permis à cette espèce originaire du Sud-Est asiatique de coloniser les cinq continents.
Pour éviter la dissémination d’Aedes albopictus, espèce susceptible de transmettre diverses arboviroses, des mesures gouvernementales ont été mises en place depuis 2006. Il s’agit du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue. Les gîtes de reproduction d’Aedes albopictus sont en grande partie fabriqués par l’homme et se trouvent au sein des domiciles privés (vases, soucoupes, dans les cours, jardins, ou gouttières…). De la même façon, nombre de nos infrastructures urbaines (toit-terrasse, avaloirs d’eau pluviale…) ont des fonctionnements favorables à l’implantation du moustique. La façon la plus efficace et radicale de se protéger des nuisances de cette espèce, c’est de les supprimer physiquement ou de limiter leur création en prenant en compte les risques liés à cette espèce dans les règles de construction et d’urbanisme.
Je m’abonne à la revue TSM
- 10 numéros par an, versions papier et web
- Accès aux articles Magazine et Partage Opérationnel
- Téléchargement des numéros et des articles en PDF
D'autres articles
sur le même domaine.
