Mieux coexister avec les petites rivières urbaines

Autour des petites rivières urbaines (PRU), il y a comme un paradoxe : leur réhabilitation présente un caractère multi-bénéfices reconnu et « un potentiel non négligeable d’aménités dans un contexte urbanisé », observe Marie-Anne Germaine, chercheuse au laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (LAVUE, UMR 7218 CNRS). Pourtant, certaines restaurations écologiques soulèvent des malentendus et des situations de blocage chez les usagers, loin de la vision idyllique d’un retour de l’eau en ville. En outre le caractère multi-bénéfices n’est pas une évidence pour tous les riverains. Parallèlement, des gestionnaires de cours d’eau ont fait l’expérience novatrice d’un accompagnement par des laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales (SHS) ou par des bureaux d’études formés aux SHS. Ces coopérations renouvellent les approches de concertation mais aussi de diagnostics préalables à l’élaboration des projets. Elles étaient au cœur de la journée d’échanges techniques organisée par le groupe de travail « Réhabilitation des petites rivières urbaines et SHS » de l’Astee animé par M.-A. Germaine, en partenariat avec le Centre de ressources Cours d’eau de l’OFB. Une journée interdisciplinaire riche et stimulante, qui a rassemblé chercheurs et praticiens, sans oublier les protagonistes non-humains de la journée : l’Yzeron, le Croult et le Petit Rosne, le Morbras et la Bièvre…
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