Qualité de l’eau potable : faire face aux pesticides et à leurs métabolites
©Nicolas Fargot

Métabolites de pesticides : Contexte réglementaire et risque sanitaire

Les métabolites Desphényl chloridazone (DPC) et Chlorothalonil R471811 sont actuellement des contaminants d’intérêt pour le secteur de l’eau potable, car des campagnes d’analyses sur le territoire français ont révélé des niveaux élevés de contamination dans les ressources en eau et les eaux mises en distribution. Le DPC est classé « pertinent » en France depuis 2020 et de ce fait, soumis à la même limite de qualité que les substances actives de pesticides, à savoir 0,1 µg/L dans les EDCH (Directive européenne 2020/2184). En ce qui concerne le métabolite R471811 du Chlorothalonil, il a été déclaré “non pertinent“ à la suite d’une réévaluation de l’Anses en 2024. Il doit cependant satisfaire une valeur indicative de 0,9 µg/L.

En raison de la contamination des ressources par ces deux métabolites, un dispositif réglementaire spécial de gestion des risques en lien avec ces molécules a été mis sur pied par les autorités sanitaires en octobre 2023. Une gestion proportionnée par les ARS est alors recommandée en cas de dépassement de la Valeur Sanitaire Transitoire (VST), en fonction des territoires, et en attendant les retours d’expériences (REX) sur des actions locales de réduction des niveaux de contamination. Depuis, une Valeur Sanitaire Maximale (Vmax) de 11 µg/L a été établie pour le DPC.

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