L’eau, le défi majeur de l’industrie cosmétique
©Blanchet

Parmi les industries présentes en France, le secteur cosmétique n’est pas celui qui consomme le plus d’eau. Sur 600 à 700 sites de production ou de conditionnement présents dans l’hexagone, une trentaine prélèveraient plus de 10.000 m3 annuels, indique la fédération des entreprises de cosmétique, la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté). C’est bien moins que l’agro-alimentaire. De fait, le secteur ne fait pas partie des 19 filières concernées par l’obligation, fixée par le Plan Eau 2023, d’élaborer un Plan de Sobriété Hydrique (PSH). La FEBEA a pourtant commandité un PSH en 2023, qui incluait un état des lieux des prélèvements, des usages et des actions de sobriété. Car l’eau constitue un «des enjeux majeurs du secteur », explique Stéphanie Lumbers, la Directrice de Développement Durable de la FEBEA. « L’eau est notre matière première principale, beaucoup de nos produits sont composés à 70 ou 80% d’eau », rappelle Thomas Cernek, directeur de l’usine cosmétique de Léa Nature (500 millions de CA annuel).

Envie de lire la suite ?

J’achète cet article

  • Accès à l’intégralité de l’article
  • Téléchargement PDF

Je m’abonne à la revue TSM

  • 10 numéros par an, versions papier et web
  • Accès aux articles Magazine et Partage Opérationnel
  • Téléchargement des numéros et des articles en PDF
S'abonner
Astee

Abonnez-vous à la revue TSM