Approche méthodologique pour la cartographie des zones d'apport de sédiments dans le réseau d'assainissement parisien
Approche méthodologique de la cartographie des bassins versants sédimentaires du réseau d'assainissement parisien
RésuméCe travail détaille la méthodologie innovante déployée pour définir les zones d'apport (domestiques et pluviales) des sédiments accumulés dans chaque bassin de dessablement du réseau d'assainissement de la Ville de Paris. La méthode est automatisée autant que possible, mais elle implique quatre étapes d'intervention manuelle. La définition des zones d'apport répond à deux objectifs : 1) délimiter les habitations et bâtiments à autre usage (commerces, restaurants, bureau, etc.) drainés par chaque bassin de dessablement ; 2) circonscrire la surface drainée (bassin versant) prenant non seulement en compte les habitations et bâtiments, mais aussi les parcs/jardins et la chaussée. Cette étude a permis de distinguer deux fonctionnements du réseau d'assainissement : 1) un fonctionnement en temps sec pour lequel les effluents circulent dans un nombre réduit de tronçons, car la ligne d'eau reste sous les seuils des tronçons sans effluents ; 2) un fonctionnement en temps de pluie pour lequel la ligne d'eau dépasse les seuils des tronçons sans effluents. Les eaux unitaires circulent alors dans de plus nombreux tronçons afin d'éviter les débordements en surface. Ensuite, l'agencement particulier des bassins de dessablement entre eux a aussi été mis en avant. En effet, les bassins de dessablement sont positionnés selon une cascade sédimentaire, avec des bassins de dessablement se trouvant en aval d'autres. 45 bassins de dessablement sur 159 ont été sélectionnés pour correspondre de façon univoque aux problématiques ciblées. Il s'agit des 45 bassins de dessablement qui n'ont pas de bassin amont. La zone d'apport de ces 45 bassins de dessablement a pu être délimitée. Cette surface circonscrite est un nouvel objet scientifique qui permettra par la suite de sélectionner, à l'échelle d'intérêt pour notre étude, toutes les données spatialisées externes relatives à chaque bassin de dessablement, telles que celles fournies par l'Institut national de la statistique et des études économiques, l'Atelier parisien d'urbanisme, etc.
AbstractCe travail décrit la méthodologie innovante utilisée pour définir les bassins d'épuration (domestiques et pluviaux) des sédiments accumulés dans chaque décanteur du réseau d'assainissement parisien. La méthode est automatisée autant que possible, mais implique quatre étapes d'intervention manuelle. Ces bassins d'épuration ont deux objectifs : 1) définir les habitations et bâtiments (commerces, restaurants, bureaux, etc.) desservis par chaque décanteur de traitement ; 2) définir la surface desservie (bassin d'épuration), en soulignant non seulement les habitations et bâtiments mais aussi les parcs/jardins et les trottoirs. Cette étude nous a permis de distinguer deux types de systèmes pour le réseau d'assainissement : 1) le système de temps sec, où les eaux usées s'écoulent dans un nombre réduit de sections, car la ligne d'eau reste Inférieure aux seuils des sections sans effluents ; 2) le système de temps pluvieux, où la ligne d'eau dépasse les seuils. Les eaux usées unitaires s'écoulent dans un plus grand nombre de sections pour éviter les débordements de surface. Ensuite, la disposition particulière des décanteurs les uns par rapport aux autres a également été mise en évidence. Les décanteurs sont disposés en cascade de sédimentation, certains en aval des autres. 45 des 159 décanteurs ont été sélectionnés pour correspondre sans ambiguïté aux problématiques ciblées. Il s'agit des 45 décanteurs qui n'ont pas de bassin amont. Les bassins versants de ces 45 décanteurs ont été définis. Cette zone délimitée est un nouvel objet scientifique qui servira ensuite à sélectionner, à l'échelle d'intérêt pour notre étude, toutes les données spatiales externes relatives à chaque décanteur, telles que celles fournies par l'Institut national de la statistique et des études. économiques, l'Agence parisienne d'urbanisme, etc.
1,2 Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE-IPSL) – UMR 8212 (CEA/CNRS/UVSQ) – Université Paris-Saclay
3 Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes urbains (Leesu) – École des Ponts – Université Paris Est Créteil
4 Laboratoire Dynamiques sociales et Recomposition des espaces (Ladyss) – UMR 7533 – Université Paris Nanterre
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