Les enjeux énergétiques du Syndicat des eaux d’Îlede-France (Sedif), premier service public d’eau potable en France, sont particulièrement importants, puisque ses ouvrages de production et de distribution d’eau potable, spécialement le pompage, consomment l’équivalent électrique d’une ville de 25 000 habitants (200 GWh par an environ). Cette consommation génère annuellement 15 700 tonnes en équivalent CO2. Par ailleurs, le territoire du Sedif présente de nombreux sites de fort potentiel de production d’énergie renouvelable : 21 photovoltaïques, quatre éoliens, 15 géothermiques et 10 proches d’un réseau de chaleur.

Afin de répondre à ces enjeux, la collectivité souhaite intégrer dans sa politique énergétique les objectifs européens de diminuer de 20% les rejets de gaz à effet de serre (GES), d’augmenter de 20% l’efficacité énergétique et de porter à 20% de la consommation globale la part des énergies renouvelables d’ici 2020. Pour cela, le syndicat a décliné ces objectifs, d’une part, dans le périmètre de sa maîtrise d’ouvrage et, d’autre part, dans celui de l’exploitation déléguée à Veolia Eau d’Île-de-France SNC.

La consommation énergétique de 20 sites, objets de travaux de rénovation entre 2011 et 2015, sera mieux maîtrisée par l’installation de moteurs ou de transformateurs à haut rendement et le remplacement de destructeurs thermiques d’ozone. Cinq projets pilotes pour produire ou utiliser de l’énergie renouvelable ont été étudiés dès 2010 : la mise en oeuvre d’installations de production d’énergie photovoltaïque sur les toitures des usines principales, l’installation de panneaux photovoltaïques sur les réservoirs de Châtillon et sur le nouveau réservoir de Villejuif, la mise en place d’une éolienne sur le nouveau réservoir de Palaiseau, et la substitution des moyens de chauffage dans l’usine de production de Choisy-le-Roi.

Les leviers d’amélioration restants sont ceux que le Sedif impose à son délégataire Veolia Eau d’Île-de-France SNC, dans le cadre du nouveau contrat d’une durée de 12 ans (à partir du 1er janvier 2011).

The energy challenges for the Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), the biggest drinking water utility in France, are particularly significant, since its facilities for the production and distribution of drinking water, in particular the pumping station, consume the electrical equivalent of a town of 25,000 inhabitants (ca. 200 GWh per year). This consumpt ion generates 15,700 tonnes in CO2 equivalent annually. Furthermore, the Sedif area has numerous sites with a strong potential for the production of renewable energy: 21 photovoltaic, 4 wind, 15 geothermal and 10 close to a heating network.

In order to meet these challenges, the Sedif wishes to integrate into its energy policy, the EU targets to reduce greenhouse gas (GHG) emissions by 20%, to increase energy efficiency by 20% and to increase the share of renewable energy to 20% of its overall consumption between now and 2020.

In order to do this, the public utility has set these targets for the one part, within the scope of its project ownership and for the other part, within that of the operations delegated to Veolia Eau d’Île-de-France SNC.

The energy consumption of 20 sites, which are undergoing renovation work between 2011 and 2015, will be better controlled, through the installation of high-efficiency motors or transformers and the replacement of thermal ozone destructors. Five pilot projects to produce or use renewable energy have been undertaken since 2010: the implementation of photovoltaic installations for power production on the main units’ roofs, the installation of photovoltaic panels on the tanks at Châtillon and on the new tank at Villejuif, the erection of a wind turbine on the new tank at Palaiseau, and the replacement of the heating systems in the production plant at Choisy-le-Roi. The remaining improvement levers are those that Sedif is imposing on its delegatee, Veolia Eau d’Îlede-France SNC, within the framework of a new 12-year contract (from 1st January 2011).