Les traitements biologiques des déchets vis-à-vis de l’effet de serre et du changement climatique
RésuméSur le plan global, comme le souligne le rapport 2006 de l’inventaire national des émissions, le poids du traitement (et non de la collecte et du transport) des déchets dans le bilan de la production des gaz à effet de serre est relativement négligeable, ne représentant au plus que 1 à 2% des émissions de CO2 et de N2O. Seules émissions de méthane issues des centres de stockage des déchets ultimes (Csdu) ne sont pas négligeables.
Dans ces conditions, l’étude des impacts respectifs des différents modes de traitement (et non de la collecte et du transport) apparaît comme un exercice périlleux compte tenu des incertitudes sur les émissions gazeuses réelles et la grande variabilité de la qualité des déchets.
Néanmoins, au regard des enjeux associés à la problématique des changements climatiques causés par les activités anthropiques, les opérations de traitements biologiques des déchets organiques, fermentescibles et humides, se caractérisent par des effets positifs.
L’objet de cet article est précisément de qualifier et de quantifier l’intérêt des solutions biologiques (compostage, méthanisation, épandage) pour le traitement des ordures ménagères et des boues d’épuration.
1 Animateur du groupe de travail Gestion biologique des déchets de l’Astee
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