En situation d’exception, notamment lors de catastrophe ou de guerre, l’approvisionnement en eau des populations constitue l’une des priorités de l’action humanitaire. Le défi pour les services de secours est alors non seulement de fournir des quantités d’eau suffisantes pour tous les usages de base de la vie courante, à commencer par la boisson, mais aussi de garantir la qualité sanitaire de cette eau.

Dans un tel contexte, l’épuration biologique des eaux apparaît comme une priorité absolue. En revanche, les avis des experts de ce domaine, UNHCR et Otan en particulier, divergent assez sensiblement quant à la conduite à adopter en matière de risque de contamination chimique. La solution est vraisemblablement de concevoir une stratégie d’action modulable en fonction du contexte, avec pour préoccupation permanente de mener à bien une analyse des dangers pertinente. Pour faire face à ce type de situation, il importe aussi d’acquérir, voire de développer, des matériels spécifiques, pour le traitement et la distribution des eaux, mais aussi de disposer de capacités d’analyse répondant aux contraintes du terrain.

In emergency situations, mainly disasters or wars, population’s water supplies are of major concern to humanitarian assistance. As for first-aid services, the challenge is not only to provide enough water for all common uses, such as drinking, but also to guarantee water quality.

In such a context, biological purification of water appears as an absolute priority. On the other hand, experts from the UNHCR or NATO do not share common views regarding the water chemical contamination risk management. The right answer is probably to conceive a strategy which can adapt to each context, according to the risk analysis. When this kind of events has to be faced, it is also important to purchase, or even to develop, specific equipments for water treatment and distribution, plus to implement analysis capabilities adapted to the field constraints