zone de rejet végétalisée hydrologie état des lieux
Études
Eau potable
Ressources en eau et milieux aquatiques
TSM 12 2014 - Page(s) 83-99

Limitation du transfert hydrique des produits phytosanitaires par les zones tampons : caractérisation de l’existant et propositions de dispositifs correctifs et complémentaires

Limiting pesticides transfer by water thanks to buffers zones: characterization of the existing, and proposal of additional and mitigation features

Résumé

L’application de la directive cadre sur l’eau (DCE) suppose le retour au bon état écologique des cours d’eau à l’échéance de l’année 2015. Le risque de non-atteinte de ce bon état est significatif en France, notamment à cause de la contamination de la ressource en eau par les pollutions diffuses, nitrates et produits phytosanitaires principalement. Les zones tampons sont en mesure de retenir en partie ces polluants et de limiter les transferts de surface vers la ressource en eau. Afin d’optimiser leur fonctionnement pour ce qui est des produits phytosanitaires, Irstea a élaboré deux guides de diagnostic à l’échelle d’un petit bassin versant rural, qui s’in - sèrent dans une logique de diagnostic pour l’intégration des zones tampons dans la gestion d’un bassin versant afin de limiter les transferts hydriques de surface. Ils interviennent lors de la deuxième étape de diagnostic, la première étant le diagnostic du risque de contamination des eaux par les pesticides à l’échelle du petit bassin versant.

Le premier guide permet de réaliser un état des lieux de l’existant. Il concerne principalement les zones tampons rivulaires existantes qu’il s’agit de recenser et dont il convient de relever les facteurs de dysfonctionnement. À la suite de cette première analyse qui peut déboucher sur la proposition de zones tampons complémentaires, le deuxième guide permet, le cas échéant, de choisir les dispositifs les plus adéquats pour limiter au maximum le transfert hydrique, en se basant sur les éléments de topographie, de pratiques culturales ou les caractéristiques du sol et en s’appuyant sur un arbre de décision.

 

Abstract

WFD application supposes that the ecological “good status” for water bodies will be reached before 2015. However in France, this good status may not be reached for a large number of waterbodies, in particular because of the contamination of the water resource by non-point source pollutions, mainly by nitrogen and pesticides. In this context, buffer zones may be useful mitigation solutions to limit pollutants transfer towards surface water bodies. In order to optimize their efficiency consid ering pesticides transfer, Irstea prepared two guides, which take place in watershed scale diag nosis logic, in order to integrate buffer zones in handling a catchment so as to limit the water surface transfers. They are used in a second step, the first one being the diagnosis establishing the risk of water contamination by pesticides at the scale of small catchment.

The first guide allows to determine the current state of buffer zones on the catchment. It mainly considers the existing river buffer zones, which presence has to be controlled and whose the dysfunctioning factors have to be determined. This first analysis can lead to the proposal of complementary buffer zones; as the case may be, the second guide permits to choose the most adequate system in order to limit water and pesticides transfers. This choice of the most pertinent type of buffer zone is based on topography, cultural practices and soil characteristics and relies on a decision tree.

 

Mots clés : zones tampons, bassin versant, Diagnostic, pesticides, zones tampons végétalisées, arbre de décision
Keywords : buffer zones, catchment, diagnosis, vegetated buffer zones, decision tree
https://doi.org/10.1051/tsm/201412083

1,2,3 Irstea UR Maly – 5, rue de la Doua – CS 70077, 69626 Villeurbanne

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Article paru dans TSM 12 2014
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