Fractionnement de la matière organique pour la caractérisation des eaux usées urbaines
RésuméAfin d’évaluer s’il existe une variabilité temporelle, à l’échelle de la journée, des différentes fractions organiques (soluble/insoluble, biodégradable/non biodégradable) qui composent les eaux usées urbaines, des tests de biodégradation en réacteur fermé ont été effectués. Un système de miniréacteurs aérés, fonctionnant en parallèle et contenant des échantillons d’eau usée brute et filtrée, a été conçu. La demande chimique en oxygène (DCO) a été mesurée pendant cette période sur chaque échantillon. Ont été déterminées également les valeurs initiales d’azote ammoniacal, de demande biologique en oxygène (DBO), de teneurs en matières sèches et de turbidité. Ces mesures sont complétées par des analyses spectroscopiques (UV-visible et fluorescence synchrone) La mise en œuvre du système est illustrée par deux essais, réalisés en été en en automne. Les fractions biodégradables représentent au moins 80% de la pollution et la part d’inerte est d’environ 19%. Ces expériences de fractionnement de la DCO réalisées sur un système miniaturisé ont pu mettre en évidence une certaine variabilité journalière des échantillons, avec des variations des fractions insolubles, le fractionnement de la partie biodégradable étant, lui, à peu près constant.
1,2,3 Laboratoire des Sciences du Génie Chimique, CNRS-ENSIC-INPL. 1, rue Grandville BP 451 54001 Nancy cedex France
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