Synthèse des connaissances acquises sur les clarifloculateurs en traitement tertiaire
Water and sanitation for all in Africa, a vital challenge
RésuméLes clarifloculateurs sont basés sur le principe d’une décantation associée à un traitement chimique dont certaines particularités (recirculation interne des boues ou apport de microsable) permettent de fonctionner à des vitesses élevées tout en limitant la quantité de réactifs. Ces procédés peuvent s’insérer à différents niveaux d’une filière de traitement biologique selon les objectifs recherchés.
Une étude a été réalisée par le Cemagref, avec le soutien financier du ministère de l’Écologie et du Développement durable, pour faire le point sur cette technologie plus particulièrement en traitement tertiaire, étape finale avant le rejet au milieu récepteur.
À partir de suivis sur sites, les performances mesurées, les limites et les contraintes d’exploitation du procédé sont étudiées.
En tertiaire, les mesures montrent de bonnes performances avec des rejets majoritairement conformes : [PT] < 0,8 mg/l; [MES] < 10 mg/l; mais pour des quantités de réactifs souvent trop importantes. Ces ouvrages constituent une réelle sécurité vis-à-vis de dysfonctionnements de la filière amont. Par contre, la production de boues de l’étage s’avère élevée.
La limite hydraulique de ces ouvrages est très variable et fonction de nombreux paramètres spécifiques aux sites étudiés (exploitation, taux de traitement…). La qualité du rejet pour une vitesse ascensionnelle donnée dépend donc énormément de l’état du système.
Enfin, ces procédés nécessitent un temps d’exploitation non négligeable avec le nettoyage manuel régulier des lamelles, d’où l’installation de plusieurs modules interconnectables. La fréquence du nettoyage peut être réduite par la couverture des ouvrages.
1,2 Cemagref, Groupement de Lyon – Équipe traitement des eaux résiduaires – 3 bis, quai Chauveau CP 220 69336 Lyon Cedex 09
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