Marie-Anne Nouaille et Laurent Viviani
En mai 2018, la filière de l’eau est labellisée « filière d’excellence » par le Conseil national de l’industrie. Cette labellisation entraîne alors la signature d’un contrat entre le Comité Stratégique de la Filière Eau et les ministères de la Transition écologique et solidaire (MTES) et de l’Economie en janvier 2019. Au sein de ce contrat, l’objectif de créer une filière française de la biosurveillance[1] est mentionné comme indispensable pour mieux détecter et traiter les micropolluants.
Pour atteindre cet objectif, le Syndicat professionnel de la biosurveillance, « France Biosurveillance », est créé pour d’une part mettre en place un process de validation des outils de mesure par un tiers de confiance en collaboration avec le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) et l'Office français de la biodiversité (OFB) et d’autre part réfléchir avec les Autorités ad hoc sur les différents leviers visant à favoriser l’utilisation des outils de biosurveillance. Le lancement officiel de ce syndicat est prévu le jeudi 2 avril 2020 lors du forum des éco-entreprises organisé par l’association PEXE.
Pour aller plus loin :
Le pilote du projet de création d’une filière française de la Biosurveillance, Laurent Viviani de l’entreprise BIOMAE, se tient à disposition pour toutes questions sur ce sujet au 06 89 73 41 14 ou par e-mail à laurent.viviani@biomae.fr
Le MTES invitera les acteurs de l’eau à se réunir lors d’une journée d’information sur ce sujet à la rentrée 2020.
[1] Biosurveillance ou biomonitoring : détection de polluants dans un milieu au travers de leurs effets sur les organismes.
Mots clés : biosurveillance, micropolluants, écotoxicité, bioessais
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